Faux mendiants : « nous les aurons ! », affirme Omar Mansour

La mendicité est un phénomène qui prend de l’ampleur dans la capitale. Ils sont partout : devant les mosquées, dans les stations de métro, dans les jardins, sur les avenues et même parfois devant les hôtels de Tunis. Dans une déclaration à Réalités Online ce vendredi 20 octobre 2017, le gouverneur de Tunis, Omar Mansour, affirme que des mesures seront prises pour lutter contre les personnes malintentionnées qui ont fait de la mendicité « un métier ».
« C’est devenu une forme de commerce, un véritable « job » », commence-t-il par dire. Le gouverneur déclare qu’il s’agit de sociétés organisées qui transportent les travailleurs pour les déposer sur « leur lieu de travail. Nombreux sont ceux qui utilisent des enfants ou affichent un handicap fictif. Leur nombre est important. Certains refusent même d’être hébergés par les autorités. Mais dans un futur proche, nous les aurons », explique-t-il.
Omar Mansour poursuit en affirmant avoir posé une question, incognito, à un mendiant. « Je lui ai proposé du travail, alors il m’a répondu : « je gagne 200 TND par jour, combien pouvez-vous m’offrir ? », dit-il. Il concède que certains vivent réellement dans la pauvreté, mais que la « majorité a fait de la mendicité un fonds de commerce ».
D’autre part, le gouverneur de Tunis souligne qu’aucune campagne contre la mendicité n’a été lancée pour l’instant. « Il faut coordonner avec la Justice », précise-t-il, ajoutant que la loi punit les crimes de mendicité – afficher délibérément sa misère -.

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