Le député d’Ennahdha, Saïd Ferjani Essayed a qualifié la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi « d’indicatrice et professionnelle du mensonge », niant toutes les accusations lancées à son encontre par Moussi dans l’affaire du Libyen Baghdadi Mahmoudi.
« Moussi était une indicatrice par le passé et continue de le faire. D’ailleurs, le Parlement africain a démenti ses prétentions », a-t-il déclaré mercredi 3 juin lors de la séance plénière de l’assemblée des représentants du peuple consacrée à l’examen d’un projet de Déclaration sur le refus de la Tunisie de toute ingérence étrangère en Libye ainsi qu’un débat sur la diplomatie parlementaire.
Abir Moussi a fait la sourde oreille, ne revenant même sur les accusations de Ferjani, et passant tout de suite à la lecture de la motion proposée par son parti dans les ingérences des pays étrangers dans le conflit libyen.
Peu auparavant, le président de la coalition Al Karama, Seif Makhlouf a continué ses attaques contre l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), qualifiant les syndicalistes de « Hayawanat wa Hamaj » (des animaux barbares), et ce en voulant défendre le député de sa coalition Mohamed Affès.
Cette attaque a suscité un tollé parmi les députés, incitant le président de la séance, qui n’était pas comme d’habitude Rached Ghannouchi, mais cette fois le 2e vice-président Tarek Ftiti à demander de retirer les accusations de Makhlouf du PV de la séance.
H.A.