Le chef du gouvernement libyen, Abdelhamid Dbeibah, a annoncé une série de mesures destinées à rationaliser les dépenses publiques, dont la fermeture imminente de nombreuses ambassades libyennes dans le monde. Selon lui, cette initiative, qui débutera par une réduction de 20 % du personnel diplomatique, s’inscrit dans un plan visant à limiter les sorties de devises étrangères et à mieux contrôler les dépenses extérieures de l’État.
En parallèle, Dbeibah a ordonné l’arrêt total des bourses d’études à l’étranger, affirmant que les fonds, estimés à près d’un demi-milliard de dinars libyens par an, seront désormais consacrés au développement du système éducatif national. Ces décisions s’inscrivent dans une stratégie plus large de renforcement des secteurs clés à l’intérieur du pays, en particulier l’éducation, la santé et les infrastructures, par la réaffectation des ressources financières jusque-là utilisées à l’étranger.