La soirée des deux artistes égyptiens Abou, de son vrai nom, Mohamed Abou El Inin et de la jeune chanteuse Yosra, qui a eu lieu dans la soirée de mardi à mercredi 18 juillet, à l’amphithéâtre de Carthage, était une grande déception sur tous les plans ce qui a provoqué des huées et des départs hâtifs de la part des quelques personnes présentes au concert.
Les nouveaux responsables du festival de Carthage nous ont cassé les oreilles avec leur beau discours promettant de redonner au festival sa grandeur et sa rutilance. Or, ce n’est pas avec des artistes sans succès, sans production et sans talent qu’ils redonneront à Carthage sa gloire.
L’artiste égyptien, rappelons-le n’a presqu’une seule chanson dans son répertoire « Thalath Da2’at » (trois battements) qui a connu un succès retentissant. Est-ce qu’avec un seul produit artistique à succès, on mérite de monter sur la scène de l’un des plus prestigieux festivals du monde arabe et du monde entier il y a quelques dizaines d’années?!
Idem pour la jeune « Yosra », qui n’a aucun produit artistique, et qui s’est faite connue récemment par une simple reprise d’une chanson égyptienne.
Les Tunisiens, tels que les définissaient les grands artistes arabes en tant que public exceptionnel, ayant une oreille musicale raffinée, ne se sont pas fait avoir en payant 30 et 50 dinars pour assister à ce concert où le chanteur a sifflé plus qu’il n’a chanté et la chanteuse ne chantait que ce qui appartient aux autres.
Notre pays manque -t-il de jolies voix ou de jeunes artistes talentueux pour promouvoir des artistes étrangers de seconde zone?!!
Sur la toile, les internautes se sont payés Mokhtar Rassâa à cause de ce concert » de la honte« auquel quelques centaines de personnes ont assisté. Une soirée inutile qui n’a servi qu’à remplir le programme.
Espérons que les organisateurs et les responsables des festivals respecteront un peu l’intelligence des Tunisiens!
A bon entendeur!