A l’instar des pays à travers le monde, la Tunisie, célèbre ce 1er Mai 2018, la fête internationale du Travail, déclarée depuis 1886 à Chicago aux Etats Unis d’Amérique quand des syndicats américains décident une grève revendiquant l’amélioration des conditions de travail dont la baisse des nombre des heures de travail quotidien à 8 heures au maximum.
A cette occasion, le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Noureddine Taboubi, a prononcé un discours depuis la Coupole d’El Menzah en présence de centaines de syndicalistes, sympathisants et adhérents de la centrale syndicale ainsi que des représentants des médias nationaux et étrangers.
Lors de son allocution, Noureddine Taboubi a considéré que la Tunisie vit aujourd’hui une sensation de frustration et que la majorité écrasante des tunisiens sont persuadés que la Tunisie est sur la mauvaise voie. Il a ajouté que la centrale syndicale sait faire la part des choses par rapport à ses conflits avec le gouvernement d’union nationale et son engagement en faveur du document de Carthage. Il a dans ce contexte assuré que les réserves de la centrale syndicale ne pourraient en aucun cas impacter son degrés d’engagement en faveur de ce document.
Il a par ailleurs appelé au nom de l’UGTT l’Etat à mettre de nouveaux noms dans les différents corps de l’Etat estimant que les actuels hauts cadres de l’Etat ont prouvé leur échec et leur incapacité.
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