La date de l’Aïd Al Fitr a constitué une nouvelle preuve irréfutable du vieux dicton qui dit que les pays arabes se sont mis d’accord pour ne jamais se mettre d’accord, compte tenu de la guerre d’influence qui secoue cette zone. L’Arabie Saoudite, principale auteur de ce fiasco, affirme avoir trouvé la solution pour éviter des confusions comparables à l’occasion des prochains Ramadans et Aïd.
L’assistant du trône, Yassine Mliki, a assuré que le Borj Al Saaa deviendra le centre musulman officiel pour les observations, étant donné que l’Arabie Saoudite, selon ses dires, « guide » le monde Arabe concernant l’heure et les dates. « Nous travaillerons avec des centres d’observation européens et américains. A compter des prochains Ramadans et Aïd, nous allons avoir recours [au centre d’observation musulman] », a-t-il expliqué.