La Tunisie a amélioré son taux d’utilisation des financements étrangers en 2024, selon les dernières données officielles. Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a annoncé lors d’un Conseil des ministres que 45 % des fonds disponibles avaient été effectivement dépensés cette année, contre 38 % en 2023.
Un indicateur clé pour les projets de développement
Le « taux de décaissement », qui mesure la part des fonds promis effectivement utilisés pour des projets concrets, constitue un baromètre important de l’efficacité administrative. Ces financements, provenant d’investisseurs étrangers, d’organismes financiers internationaux et de programmes de coopération, sont essentiels pour les infrastructures et les initiatives publiques.
En 2024, la dette extérieure de la Tunisie s’est élevée à 3,4 milliards de dinars (environ 1,15 milliard d’euros), principalement allouée à des projets structurants. Cette enveloppe financière vise à soutenir le développement économique et les grands chantiers publics.
Des réformes pour accélérer les décaissements
L’amélioration du taux d’absorption s’explique en partie par l’adoption de nouvelles mesures visant à simplifier les procédures. Parmi elles, le décret n° 497 du 24 octobre 2024 et les circulaires des 27 et 7 novembre 2024 ont contribué à fluidifier les processus bureaucratiques, permettant une exécution plus rapide des projets.
Financements internationaux : la Tunisie améliore son taux de décaissement de 7 points
Miniature people: Group of small businessmen standing on coin with Business Growth concept.