Une nouvelle encourageante vient s’ajouter au tableau économique tunisien : l’État a enregistré un excédent budgétaire de 488,7 millions de dinars au premier semestre 2024, soit une hausse de 26,3 millions de dinars par rapport à la même période de l’année précédente.
L’amélioration significative est principalement due à une augmentation substantielle des recettes de l’État, qui ont bondi de 13%. L’amest portée par une croissance de 10% des recettes fiscales, notamment grâce à un meilleur recouvrement des impôts et à une activité économique légèrement plus dynamique. Les recettes non fiscales, qui regroupent les revenus issus des taxes indirectes, des droits de douane et des services publics, ont également progressé de 11,2%.
L’embellie financière observée est une bonne nouvelle pour l’économie tunisienne. Elle témoigne d’une amélioration de la gestion des finances publiques et d’une plus grande discipline budgétaire. Cet excédent va permettre à l’État de réduire sa dette, de financer des projets d’investissement et de renforcer les marges de manœuvre pour faire face aux éventuelles crises.
Comment expliquer cette amélioration ?
Plusieurs facteurs ont contribué à cette embellie.
Une reprise progressive de l’activité économique : La reprise de certains secteurs, notamment le tourisme, a soutenu les recettes de l’État.
Un renforcement du contrôle fiscal : Les autorités ont mis en place des mesures plus rigoureuses pour lutter contre la fraude fiscale et améliorer le recouvrement des impôts.
Une meilleure gestion des dépenses publiques : L’État a fait preuve d’une plus grande rigueur dans la gestion de ses dépenses, notamment en réduisant les dépenses courantes.
Et demain ?
Si ces résultats sont encourageants, il ne faut pas pour autant baisser la garde. La situation économique mondiale reste fragile et de nombreux défis persistent pour la Tunisie. Il sera essentiel de maintenir cet élan positif en poursuivant les efforts de réforme et en renforçant la discipline budgétaire.