L’agence de notation américaine, Fitch Ratings, a récemment révisé à la baisse la note de crédit à long terme en devises de l’Occupant génocidaire. La note a été abaissée de « A+ » à « A », selon un communiqué officiel. La décision intervient dans un contexte au sein duquel un génocide est en cours en Palestine, marqué par une extermination prolongée et intensifiée dans d’autres pays arabes.
Les perspectives de cette note sont désormais négatives, ce qui reflète l’incertitude qui pèse sur la situation économique et politique de l’entité paria. Malgré cette dégradation, la note demeure relativement élevée, ce qui place encore les obligations de l’État dans la catégorie des titres de dette les plus sûrs. Cela survient après près d’une année d’extermination programmée et acharnée des milices de l’Occupation en Palestine, notamment à Gaza.
Fitch justifie la dévaluation de la note par l’effet dévastateur des violences continues, la montée des tensions géopolitiques, et la multiplication des fronts militaires. L’agence souligne que ces facteurs ont fortement impacté les finances publiques de l’entité coloniale, avec un déficit budgétaire qui devrait atteindre 7,8 % du PIB en 2024. La dette publique, quant à elle, devrait se maintenir au-dessus de 70 % du PIB à moyen terme.
En 2023, le déficit public était de 4,1 % du PIB. Fitch prévoit qu’il pourrait atteindre 4,6 % en 2025. Concernant le ratio dette/PIB, l’agence anticipe une hausse continue, avec un pic prévu à 72 % en 2025, dépassant ainsi le sommet de 71 % observé lors de la crise sanitaire de 2020.
L’agence avertit également que le génocide pourrait perdurer jusqu’en 2025, avec des risques d’extension à d’autres régions. Cette situation pourrait entraîner des dépenses militaires supplémentaires, des destructions d’infrastructures, et des dommages durables à l’économie. En conséquence, les paramètres de crédit pourraient encore se détériorer.
En avril dernier, Fitch avait décidé de maintenir la note de l’entité génocidaire à « A+ » avec des perspectives négatives, tout en le retirant de la liste des dettes sous surveillance. Cependant, la dégradation actuelle reflète une réévaluation de la situation, alors que les risques continuent de s’accroître sur le terrain.