Flambée des prix : des couffins moins lourds qui coûtent de plus en plus cher !

Les indicateurs des prix publiés par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI) montrent une flagrante hausse au niveau des prix des principaux produits de base sur le marché de gros de Bir El Kassaa. Une hausse qui prend des propensions franchement inquiétantes

De fait, l’office a publié les indicateurs des prix au mois de juin 2024 quant à la vente de la des fruits, des légumes et des poissons. Ceux-ci confirment une hausse au niveau de multiples produite.
Si l’on prend l’exemple des oignons leur prix a été revu à la hausse à l’ordre de de 189 % ce qui équivaut à une vente à 1446 millimes/kg ! Le prix des pommes a été majoré de 3% pour se vendre à 2878 millimes/kg ! La hausse a été mesurée en comparant le prix de vente de juin 2024 par rapport au mois de juin de l’an 2023.
De manière globale le renchérissement a concerné les prix de plusieurs fruits. C’est notamment le cas des pastèques, ayant connus une hausse de 94%, à 994 millimes/kg, mais, aussi des pêches plates avec une hausse de 81% pour atteindre 3295 millimes /kg, des pêches arrondies avec une hausse de 63% et dont le prix s’est élevé à 2 742 millimes /kg, des raisins et des prunes et des raisins majorés à 33% et respectivement vendus à 3 507 millimes/kg et à 6 000 millimes /kg ! C’est aussi le cas des melons dont la hausse est fixée à 31% pour être vendus à 2 098 millimes /kg, des figues haussées de 25%, et vendus à 5 000 millimes/kg et des amandes vertes majorés de 5% et vendus à 1 805 millimes /kg).
En contrepartie, une baisse des prix de certains fruits a été enregistrée mais elle n’a concerné que les abricots revus à la baisse à raison de -9%, pour se vendre à 2 546 millimes /kg), des fraises diminuées de -18%, et vendues à 2 628 millimes /kg) et des agrumes vendus, en juin, à moins 64%, c’est-à-dire à 1 426 millimes /kg).
Cependant si l’on compare la totalité des hausses avec la totalité des baisses, c’est la cherté qui gagne haut la main la partie!

Le compte n’est pas bon !
Du côté des légumes, les prix ne semblent pas plus cléments, bien au contraire ! Outre les oignons, mentionnés plus haut, la hausse a essentiellement concerné les piments et autres poivrons dont la majoration a spectaculairement atteint 60% pour se vendre à 2 743 millimes /kg. Il en est de même pour les courgettes majorées de 44% et vendues à 1 124 millimes/kg, le persil majoré de 32% et vendu à 1 029 millimes /kg, les piments piquants majorés de 28%, et vendus à 1 753 millimes /kg, les concombres majorés de 16% et vendus à 1 817 millimes /kg, les pommes de terre majorées de 11%, et vendues à 1 170 millimes /kg et les tomates majorées de 4% et vendues à 808 millimes/kg.

Hors de portée
Pour les poissons, la hausse ne laisse pas d’équivoque non plus ! Multiples variétés deviennent carrément hors de portée ! C’est notamment le cas du Merlan vendus à 50% de plus que l’an dernier, c’est-à-dire à 15 787 millimes/kg ! C’est aussi le cas des Maquereaux majorés de 48% et vendus à 20 315 millimes/kg, de Mulet haussé de 40% et vendus à 10 168 millimes /kg, des Rougets majorés de 24%et vendus à 28 351 millimes /kg, de la Sardine majorés de 20% et vendue à 4769 millimes/kg, et de la Seiche majorée de 7% et vendue à 19000 millimes /kg !
La baisse des prix pour les poissons par rapport au même mois de 2023 n’a porté que sur deux variétés notamment, le Chinchard (-7%) et le Pataclet ( 17% /)
Le couffin des ménagères pèse de moins en moins lourd et coûte de plus en plus cher… Le niveau de vie chute et brutalement d’année en année… La chute est d’autant plus palpable puisque les rentrées et les salaires ne suivent aucunement ce même rythme vertigineux de la hausse des prix ! D’ailleurs, depuis la révolution, de bien nombreux ménages qui se considéraient autrefois de la haute couche de la classe moyenne frôlent aujourd’hui le seuil limite qui les rapproche de plus en plus de la pauvreté. La population se paupérise, le niveau de vie baisse, la vie coûte de plus en plus cher. Plusieurs familles n’ont non seulement rayé le terme loisir de leur programme, mais ils n’arrivent plus à manger à leur faim et à couvrir les besoins les plus élémentaires qu’exigent une vie digne et descente. D’ailleurs, bien des ménages ont tout autant rayé fruits, légumes et viandes de leurs listes d’achat et ne se nourrissent plus que de pâtes ce qui est très nuisible à la santé! S’il existe bien des priorités à côté de l’eau, elle se place là : à la cherté étouffante de la vie !

Abir CHEMLI

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