La dernière note du Fonds Monétaire International (FMI) souligne une reprise économique « relativement solide » en Tunisie. Les avancées, selon la même note qui a été baptisée « les perspectives économiques de la Tunisie en quatre graphiques », a également souligné que les autorités du pays ont réalisé des avancées tangibles, à l’instar de l’ajustement des prix de l’énergie visant à faire face au choc pétrolier.
Dans la même note, le FMI a aussi mentionné la récente loi relative à la déclaration du patrimoine. « Le texte devrait améliorer la confiance de la population dans la bonne gestion des affaires publiques. Il permettra également de limiter les risques de corruption et d’enrichissement illicite », peut-on encore lire dans la note de l’institution mondiale.
La reprise doit néanmoins être préservée. Pour ce faire, les autorités doivent réformer la compensation notamment pour l’énergie et limiter les recrutements et la masse salariale dans le secteur public. Le système de retraites doit également être réformé. Pas sûr, en tout cas, que ces recommandations soient appliquées à la lettre compte tenu de la pression syndicale, d’autant plus qu’un accord a récemment été signé entre le gouvernement tunisien et l’Union Générale Tunisienne du travail (UGTT) sur la hausse des salaires dans le secteur public. De plus, il y a de grandes chance que la fonction publique suive le même chemin.
Par ailleurs, le FMI estime que la croissance économique devrait atteindre les 2,6% en 2018. Elle sera tirée vers le haut grâce à l’agriculture et au tourisme. Au sujet du projet de loi de Finances 2019, l’institution mondiale a noté que la suppression progressive des exonérations fiscales pour les fonctionnaires va permettre d’augmenter les recettes de l’impôt sur le revenu. Elle note également la suppression du régime fiscal préférentiel accordé aux sociétés offshore en 2019