Les unités sécuritaires relevant de la brigade de recherche dans les crimes terroristes, ont procédé récemment à l’arrestation de 8 éléments soupçonnés d’appartenance à l’organisation terroriste Daech et ce dans différentes localités de la banlieue nord de Tunis.
En effet, les unités spéciales relevant du district de sûreté nationale à Carthage, ont effectué récemment une série de perquisitions sécuritaires dans plusieurs domiciles suspects situés dans la région après avoir reçu des informations faisant état de la présence d’éléments terroristes et ce en coordination avec le ministère public près le tribunal de première instance de Tunis.
D’après le journal Assabah dans son édition d’aujourd’hui, jeudi 30 mars 2017, les unités sécuritaires sont parvenues à arrêter 8 éléments dont deux takfiristes faisant l’objet de mandats de recherche par la brigade nationale de lutte contre le terrorisme relevant de l’administration générale de sûreté nationale, et ce, pour leur implication dans des affaires à caractère terroriste.
Trois éléments takfiristes ont été arrêtés par les unités de sûreté nationale à Carthage. Un autre élément soupçonné d’appartenance à une organisation terroriste a été quant à lui arrêté à la Marsa et ce suite à une descente sécuritaire effectuée à son domicile. Pour leur part, les unités sécuritaires relevant du poste de sûreté nationale aux jardins de Carthage, ont procédé à l’arrestation de deux autres éléments takfiristes. Ces derniers ont été reconnus coupables. Ils ont avoué avoir prêté allégeance à l’organisation Daech.
Par ailleurs, les unités sécuritaires, ont procédé, en marge de la foire internationale du livre, à l’arrestation de deux extrémistes religieux soupçonnés de terrorisme. Après une opération de contrôle, il s’est avéré que les deux éléments en question font l’objet d’avis de recherche pour leur implication dans des affaires de terrorisme. Une source sécuritaire proche de l’enquête a indiqué au même quotidien, que des téléphones portables et des laptops contenant des documents, des photos et des vidéos incitant au djihad et faisant l’apologie du terrorisme ont été saisis. Des discussions à travers les réseaux sociaux, entre les éléments arrêtés et d’autres terroristes se trouvant actuellement dans les zones de conflits, ont été également découvertes dans les équipements informatiques saisis. Après consultation du ministère public, il a été décidé de maintenir en état d’arrestation les éléments en question en attendant leur comparution devant la justice pour soupçons d’appartenance à une organisation terroriste.