Le blocage persiste entre le gouvernement et l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) sur le dossier de la fonction publique. Réunies dans la soirée du lundi 7 janvier 2019, les deux parties n’ont toujours pas trouvé de terrain d’entente. D’après le porte-parole de la centrale syndicale, Sami Tahri, celle-ci revendique les mêmes augmentations salariales, soit les mêmes que celles qui avaient été accordées aux agents du secteur public.
S’exprimant sur Nessma TV, le syndicaliste a affirmé qu’aucun accord n’a été conclu à l’issue de la réunion du lundi soir.« Les négociations n’étaient pas sérieuses. Nous ne négocierons plus tant que le dialogue manque de sérieux », a-t-il lâché, ajoutant que les syndicalistes maintiennent encore à la grève générale du jeudi 17 janvier 2019.« La colère des travailleurs sera grande cette fois-ci. Il faut satisfaire les revendications des syndicalistes », a encore ajouté Sami Tahri.
Une sortie de crise semblait pourtant se dessiner suite à une série de rencontres organisées entre le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, et les deux têtes de l’Exécutif : le président de la République, Béji Caïd Essebsi, et le Chef du gouvernement, Youssef Chahed. Le secrétaire général s’était même montré plus calme et plus conciliant. Cependant, le bras de fer se poursuit et la menace de grève semble plus que jamais réelle.