L’UGTT a dévoilé ce matin du samedi 5 janvier 2019, les dessous des négociations en cours avec le gouvernement à propos de l’augmentation salariale dans la fonction publique. C’est Hfaiedh Hfaiedh, secrétaire général adjoint chargé des affaires juridiques qui s’est chargé d’en parler.
Cela s’est passé à Sidi Bouzid lors des travaux de la commission administrative régionale. Hfaiedh a fait savoir que le gouvernement a proposé de pomper ces augmentations de la caisse de compensation. Deuxième proposition, l’acceptation de ces augmentations à condition qu’elles ne touchent pas les retraités. « Les deux propositions ont été catégoriquement rejetées par la centrale syndicale.
Le secrétaire général adjoint ne s’est pas empêché d’accusé la coalition au pouvoir de conduire un complot à l’encontre de l’UGTT en prétendant que l’approche de la centrale syndicale durant les négociations est populiste et qu’il faut revenir à l’approche des taux. Et d’ajouter « le gouvernement a proposé, sur proposition des partis de la nouvelle coalition gouvernementale que les augmentations englobent les cadres de la fonction publique étant donné qu’ils constituent une armée électorale et qu’ils ont une autorité administrative sur un grand nombre de fonctionnaires qui constituent un important réservoir électoral« . L’UGTT a refusé cette proposition.
Hfaiedh Hfaiedh a souligné que l’UGTT a gagné du terrain dans ses négociations avec le gouvernement confirmant l’existence d’avancées sérieuses dans les propositions financières du gouvernement qui passent de 400 MD, ce qui veut dire une augmentation salariale de 50 d pour chaque fonctionnaire à 700 MD la dernière fois.
Il affirmera, par ailleurs qu’il n’est nullement question pour la centrale syndicale d’accepter une augmentation inférieure à celle appliquée pour le secteur public et qui varie entre 205 et 270 d quel que soit le prix.
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