L’Espérance Sportive de Zarzis crie au vol
Dans la lignée d’une année 2017 truffée d’affaires scabreuses, d’incroyables « arrangements arbitraux » et de violences banalisées, la rencontre Espérance Sportive de Zarzis-Union Sportive de Ben Guerdane a constitué le bouquet final puisqu’elle comptait pour la dernière journée de championnat pour l’année 2017.
La partie a été arrêtée à la dernière minute de la première mi-temps juste après l’ouverture du score en faveur des visiteurs sur un penalty longuement contesté par les Sang et Or, et réussi par Mossaâb Sassi. Un jet de pierres nourri a empêché la partie de se dérouler normalement.
Il faut dire que l’arbitre Yosr Bouali a multiplié les bourdes dans ce match. L’ESZ l’accuse de partialité flagrante et d’avoir offert aux Jaune et Noir un penalty inexistant. Le bureau d’Abdallah Belhiba conteste également la version de l’arbitre qui avance qu’il a été agressé à coups de pied.
Pourtant, Bouali a été vivement récusé dès sa désignation. L’ESZ a invité la direction nationale d’arbitrage à changer d’arbitre pour ce derby du Sud-est lourd de conséquences puisqu’il opposait le dernier à l’avant-dernier. En vain puisque la DNA a camapé sur ses positions.
Dans un communiqué publié le week-end dernier, le Bureau directeur zarzissien annonçait son retrait pur et simple du championnat, et dit assumer les conséquences découlant de ce retrait.
Le Bureau directeur zarzissien a également présenté une démission collective.
« Nous avons pris cette décision parce que nous sommes sûrs qu’un complot était fomenté contre l’ESZ et que des personnes influentes cherchent à voir l’ESZ reléguée en L2, souligne le communiqué. Pourtant, le public et les dirigeants se sont montrés d’un total respect de la charte sportive durant la phase aller. Après la mascarade arbitrale signée Yosri Bouali qui a montré sa mauvaise foi dès le début de la rencontre, nous avons décidé de nous retirer de la L1. Pourtant, Bouali faisait partie d’une liste de six arbitres que nous avions récusés et dont les noms ont été communiqués aux instances. Nous avons également demandé à la FTF et à la direction de la télévision de retransmettre la rencontre contre l’USBG. Mais notre demande n’a trouvé qu’une oreille de sourds ».
L’arbitre Yosri Bouali accusé de rouler pour le président de la FTF
* »Les aveux de Chendoul »
Les anciens présidents et joueurs, les représentants des partis politiques à Zarzis, les représentants de la société civile, le représentant local de l’UGTT, les supporters de l’ESZ et les citoyens de Zarzis ont participé dans les jours qui ont suivi ce match à des marches de protestation contre la politique suivie par la fédération et son président Wadii El Jary, originaire de Ben Guerdane, et ancien président de l’USBG
« Le vice-président de l’USBG, Aymen Chendoul a dit que tant que Wadii El Jery sera à la tête de la fédération, eh bien, Ben Guerdane se maintiendra contre vents et marées en Ligue 1. Eh bien, le match de Zarzis vient de donner raison à Chendoul », observe, dépité le président du club zarzissien, Abdallah Belhiba. Lequel pose à présent trois conditions pour renoncer à la décision de se retirer du championnat de Ligue 1:
-Faire rejouer la rencontre dont la direction doit être confiée à un arbitre international qui ne figure pas sur la liste des six referee récusés par l’ESZ.
-Retransmettre la rencontre en direct à la télévision
-Sanctionner l’arbitre Yosri Bouali qui se trouve à l’origine de l’arrêt de la rencontre du 28 décembre dernier.
Le bras de fer ne fait que commencer….
H.A.