Formation scientifique : 60 chercheurs réunis en Tunisie pour étudier la fusion nucléaire

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La ville de Tabarka abrite depuis ce lundi la cinquième édition de l’École de physique des plasmas et de la fusion (MPFuS 2025), un événement qui confirme l’engagement de la Tunisie dans les technologies énergétiques avancées. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de chercheurs tunisiens et internationaux.
L’école dont il est question s’est progressivement imposée comme un cadre privilégié d’échanges scientifiques entre l’Afrique, le monde arabe, l’Europe et l’Asie. Le ministre Belaid a rappelé que la Tunisie compte parmi les premiers pays africains à s’être intéressés à l’énergie nucléaire pacifique. D’ailleurs, le pays est membre fondateur de l’Agence internationale de l’énergie atomique depuis 1957 et a récemment ratifié l’Initiative arabe pour l’énergie de fusion. Ces éléments témoignent de la constance de l’engagement tunisien dans ce domaine.
L’édition 2025 accueille plus de 60 chercheurs venus principalement de pays arabes. Salem Hamdi, directeur général de l’Agence arabe de l’énergie atomique, a souligné l’importance de ces formations pour réduire les écarts technologiques avec les pays développés. Par ailleurs, un accord de coopération a été signé entre plusieurs institutions dont l’Institut chinois de physique des plasmas et le Commissariat à l’énergie atomique français. Cet accord vise à renforcer les capacités de recherche dans le domaine de la fusion nucléaire.
Le directeur du Centre national des sciences et technologies nucléaires, Adel Trabelsi, a précisé que ces formations constituent une étape importante dans le développement des compétences nationales. Le ministre Belaid a pour sa part réaffirmé le soutien du gouvernement à cette initiative, soulignant son importance pour l’avenir énergétique du pays. Alors que les besoins en énergie ne cessent de croître, cette école représente une opportunité pour la Tunisie de se positionner dans un secteur stratégique tout en formant une nouvelle génération de scientifiques.

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