De violents affrontements ont éclaté vendredi 19 janvier 2018 entre des policiers et des agents pénitentiaires, en grève depuis quelques jours, devant la prison de Fleury-Mérogis, située en banlieue parisienne dans la ville de l’Essonne.
Les forces de l’ordre ont fait usage du gaz lacrymogène pour évacuer les surveillants pénitentiaires qui étaient plus d’une centaine et qui revendiquaient de meilleures conditions de travail et une sécurité accrue. « Nous avons des collègues blessés, qui ont pris des coups de matraque ou de poing sur le visage », déplore un délégué syndical. « C’est l’État qui est venu déloger l’État », affirme un autre responsable syndical à la chaîne de télévision BFMTV.
le président de la République française, Emmanuel Macron, a promis un nouveau plan pénitentiaire global, les syndicats de gardiens de prison ont décidé de reconduire le mouvement qui avait été lancé après l’agression le 11 janvier de surveillants par un détenu à Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais (Nord de la France).
