7 mois après le drame, l’attaque qui a visé le musée du Bardi en mars dernier fait encore couler de l’encre.
Dans un reportage d’RTL, une rescapée de l’attentat rapporte que les survivants et les familles des victimes, qui vivent jusqu’aujourd’hui un traumatisme, ne trouvent pas que l’enquête que l’enquête n’avance pas assez vite.
Nadine, prise au piège dans une salle du musée lors des attentats, raconte à RTL les circonstances de l’attentat « Le regard de ce gars qui est en train de balayer avec son fusil. Les gens qui courent partout et j’ai vu Christophe repartir en arrière et ensuite en me retournant, je ne l’ai pas vu et je me suis aperçu qu’on était dans un escalier. Je l’ai appelé, il n’était pas là, je savais qu’il était parti. Si j’avais fait demi-tour, je l’aurais sûrement protégé et on serait encore vivant tous les deux »
Selon elle, l’une des solutions pour apaiser les douleurs c’est « la justice ». « Cela va m’apporter un apaisement, pas total mais en partie », analyse celle qui souhaite que la justice « ouvre les yeux » sur ce que font les terroristes. « Ils détruisent des vies, ils détruisent l’avenir. Pourquoi ? C’est de la folie pure » a-t-elle déclaré.
Nadine assure également, que des victimes du Bardo se sont réunies en collectif pour exiger des indemnités financières. « Elles se sentent complètement oubliées par les autorités. »