Conflit après conflit, certaines hypocrisies se révèlent avec le temps au sein de la communauté internationale. Jamais, au grand jamais, nous n’avons vu un si grand élan de « solidarité » à l’égard d’un pays, même si cela n’a rien de surprenant. L’attaque héroïque du Hamas contre l’Occupant et les territoires occupés dans la ceinture de Gaza a été très mal vue par les Occidentaux.
Tous se sont précipités pour condamner une attaque terroriste, faisant abstraction à des décennies de violations du droit international, humanitaire et des Droits des Palestiniens, commises par l’Occupant. En France, c’est la même tendance qui est observée.
Le chef de file de la France Insoumise (extrême Gauche), Jean-Luc Mélenchon, est sous le feu des critiques depuis quelques jours. La raison? Dans un message posté sur X – ex-Twitter -, il a affirmé que la violence entre Gaza et l’Occupant ne prouve qu’une chose: « la violence ne produit et ne reproduit qu’elle-même ». Un peu plus loin dans sa publication, Mélenchon a écrit: « Les peuples palestinien et israélien doivent pouvoir vivre côte à côte, en paix et en sécurité. La solution existe, celle des deux Etats, conformément aux résolutions de l’ONU ».
Ce sont des propos on ne peut plus raisonnables pour un homme politique en France. Rien ne l’oblige à soutenir la Cause Palestinienne, mais il a réussi à se distinguer brillamment en appelant à la raison et à la paix et en sa qualité de leader politique français, c’est une position honorable.
Mais le lobby sioniste a son mot à dire. Depuis deux jours, les politiques et les médias français se sont déchaînés pour dénoncer ce qu’ils appellent l’ambiguïté de la France Insoumise. Le parti, selon des médias bien connus en France, est « isolé ».
Il est consternant de constater que la raison et le bon sens soient piétinés par un lobby sioniste sans scrupules. Dans certains pays dits démocratiques, c’est une véritable dictature de la pensée et de la majorité qui a été instaurée, avec pour seul principe: « si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi ».
Fakhreddine Khlissa