Les français s’apprêtent à aller voter, ce dimanche 23 avril 2017, pour élire un nouveau président de la République.
Les sondages n’ont plus droit de cité, respect de la loi oblige, et tous les regards sont tournés vers le premier tour avec quatre candidat qui peuvent, au vu de leurs campagnes, aspirer à la victoire.
Il n’empêche que les spéculations et autres supputations vont bon train. Certaines sources, bien informées et se basant sur des renseignements spéciaux font savoir qu’il y aurait des surprises par rapport aux pronostics des différents sondages.
Ces sources annoncent un deuxième tour qui mettrait face à face François Fillon et Marine Le Pen.
Les derniers sondages dont les résultats ont été publiés vendredi 21 avril 2017, faisaient état d’un autre scénario et présentaient les mêmes projections avec un Emmanuel Macron en tête dans une fourchette de 23 à 24,5%, Marine Le Pen seconde obtenant 21,5 et 22,5%, François Fillon troisième avec 19 ou 21% et Jean-Luc Mélenchon entre 18,5 et 19,5%. Benoit Hamon suit loin derrière. Les autres candidats, Nicolas Dupont-Aignan (4,5%), Philippe Poutou (1%), François Asselineau (1%), Jean-Lassalle (0,5%), Nathalie Arthaud (0%) et Jacques Cheminade (0%), ferment la marche.
Des manifestations à la veille de la présidentielle
Pour peser sur le résultat de la présidentielle et surtout sur les deux candidats qui seront sélectionnés dimanche, deux manifestations ont eu lieu à Paris ce samedi. Une centaine de femmes de policiers ont défilé sur le Champs-de-Mars pour réclamer plus de moyens et de sécurité, deux jours après l’attentat qui a coûté la vie à un membre des forces de l’ordre dans la capitale. Du côté de la place de la République, ce sont environ 2000 manifestants, qui se sont lancés en direction de la Bastille, selon les organisateurs de ce défilé réclamant « un premier tour social« . 70 organisations, dont plusieurs syndicats étaient associés au mouvement. Les manifestants ont fait entendre « qu’il faudra faire avec la rue » après l’élection, quel que soit le candidat élu.
Des bureaux de vote sous haute surveillance
« Le risque terroriste est à son maximum« , a affirmé Matthias Fekl, ministre de l’Intérieur. La crainte d’un attentat ou d’un piratage de l’élection a poussé le gouvernement à prendre des mesures de sécurité adaptées au contexte. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche , Matthias Fekl détaille l’organisation de la première élection présidentielle sous état d’urgence. En tout, 67 000 lieux de vote seront ouverts, affirme le ministre de l’Intérieur. Et pas moins de 50 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour les sécuriser, en plus des militaires de l’opération Sentinelle. S’agissant des risques de piratage des résultats de l’élection présidentielle, le gouvernement a travaillé en collaboration avec l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) pour « mettre en place un système fiable » dans lequel « tous les résultats seront centralisés au ministère de l’Intérieur, et authentifiés« , explique Matthias Fekl.