C’est à la prison d’Arles que ce sont déroulés les faits lorsqu’un détenu a retenu aujourd’hui, vendredi 03 janvier 2025, quatre membres du personnel médical de la prison ainsi qu’un surveillant durant cinq longues heures. C’est ce qui a été rapporté par France Télévision.
La même source a ajouté que le détenu a fini par se rendre en milieu d’après-midi, après cinq heures de négociations, sans faire de blessé. Dans une publication sur la plateforme X, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin a confirmé la libération des détenus en remerciant « les équipes de l’administration pénitentiaire et les policiers du Raid pour leur intervention »,
Selon France Télévision, le détenu est âgé de 37 ans et il en a encore pour six ans de peine où il serait libérable en 2031. Il serait, ajoute la même source, connu pour des problèmes psychiatriques. L’homme en question, indique-t-on, est incarcéré pour viol sous la menace d’une arme. « Lors du crime, il était en possession de pics artisanaux qu’il s’était confectionnés », a déclaré lors d’un point-presse le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Edouard Colliex, à l’issue de la prise d’otages, rapporte la même source précisant que le détenu était connu « pour des faits de violence en détention ».
Il n’était en revanche « pas considéré comme radical islamique », ni particulièrement surveillé, avait fait savoir une source pénitentiaire. Au moment de la prise d’otages, le détenu se trouvait à l’infirmerie après une blessure à la main occasionnée lors d’une bagarre. Il avait une « attitude incohérente, mais a exprimé le souhait de sortir de prison », a déclaré le préfet de police.
Le détenu se dénomme Irwing S. à l’origine de la prise d’otages est âgé de 37 ans, il est de nationalité française, et pourrait être de religion musulmane selon les bruits qui circulent. En 2013, il a été classé « radicalisé » par les autorités françaises. Il aurait pris ces personnes en otages suite à son mécontentement après le refus de son transfert dans un autre centre de détention.
*Photo de L’entrée de la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône), le 2 mars 2022. Crédit (PASCAL GUYOT / AFP)