L’Iran a condamné avec fermeté une frappe israélienne qui a frappé un bâtiment résidentiel à Damas, le 10 novembre 2024, tuant neuf personnes, dont une femme et ses trois enfants, tous Syrien, ainsi qu’un haut responsable du Hezbollah.
Cette attaque a été qualifiée de « brutale » par le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, qui a exigé des mesures immédiates contre Israël. Téhéran appelle notamment à un embargo international sur les armes à destination d’Israël et à son exclusion des Nations Unies.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté que l’attaque visait un appartement au sud de Damas, utilisé par des membres du Hezbollah.
L’escalade des frappes sionistes s’est accélérée récemment, particulièrement depuis l’intensification du conflit avec le Hezbollah au Liban. Israël a multiplié ses attaques, en particulier dans les zones frontalières entre la Syrie et le Liban, qu’il accuse d’être utilisées pour le transit d’armements destinés au Hezbollah.