Les frappes américaines menées dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin contre trois sites nucléaires iraniens pourraient bouleverser l’équilibre déjà fragile de la région. Au-delà des implications militaires et géopolitiques, cette escalade fait peser de lourdes menaces sur l’économie mondiale, en particulier sur les marchés pétroliers.
Depuis plusieurs années, l’Iran agite régulièrement la menace de fermer le détroit d’Ormuz, une voie maritime stratégique par laquelle transite près de 20 % du pétrole mondial. Face à l’aggravation des tensions entre l’Iran et l’entité sioniste et en réaction directe aux frappes américaines, cette menace semble aujourd’hui plus crédible que jamais. En effet, le Parlement iranien a récemment approuvé une proposition autorisant la fermeture de ce couloir maritime.
Conscients des répercussions économiques d’un tel scénario, les États-Unis ont appelé la Chine – principal partenaire économique de l’Iran – à user de son influence pour dissuader Téhéran de mettre cette menace à exécution. Une telle fermeture provoquerait une flambée des prix du brut, une instabilité accrue sur les marchés financiers, et des perturbations majeures dans l’approvisionnement énergétique mondial.
Alors que les tensions s’intensifient, le détroit d’Ormuz s’impose une fois de plus comme un point névralgique de la géopolitique mondiale, où se croisent enjeux militaires, économiques et diplomatiques. L’avenir proche dira si la confrontation actuelle basculera vers une crise énergétique d’ampleur internationale.