Frappes israéliennes en Iran : Téhéran promet une riposte

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Israël a lancé, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin, une opération militaire de grande envergure contre plusieurs cibles en Iran, principalement liées à son programme nucléaire. Selon les autorités israéliennes, cette offensive vise à « éliminer une menace existentielle », en frappant notamment le site d’enrichissement d’uranium de Natanz, ainsi que des installations militaires et des figures clés du dispositif sécuritaire et scientifique iranien.

L’opération israélienne, baptisée Lion dressé, a été planifiée de longue date et approuvée en début de semaine par le premier ministre Benyamin Netanyahou. Selon les déclarations officielles, elle « durera autant que nécessaire » pour neutraliser ce que Tel-Aviv qualifie de « menace nucléaire imminente ».

Les frappes ont visé plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, Ispahan, Arak, Tabriz et Kermanshah. Des explosions massives ont été entendues aux premières heures de la matinée, notamment dans la capitale, où des images de fumée et de destruction ont circulé sur les réseaux sociaux. La télévision d’État iranienne a confirmé que le site nucléaire de Natanz avait été touché à plusieurs reprises. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), tout en confirmant l’attaque, a indiqué ne pas avoir relevé de hausse du niveau de radiation.

L’attaque a causé la mort de plusieurs hauts responsables iraniens. Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, ainsi que le général Gholam Ali Rashid, ont été tués. Deux figures majeures du programme nucléaire iranien, les scientifiques Mohammad Mehdi Tehranchi et Fereydoun Abbasi, ont également péri. Selon l’agence Tasnim, d’autres experts comme Abdolhamid Minouchehr, Ahmadreza Zolfaghari, Amirhossein Feqhi et Motalleblizadeh auraient aussi été tués.

Des bâtiments résidentiels ont été atteints à Téhéran, provoquant la mort de civils, dont des enfants. La télévision iranienne évoque une cinquantaine de blessés et plusieurs immeubles effondrés.

En réponse, le guide suprême Ali Khamenei a promis une riposte « douloureuse et amère ». Le ministère iranien des Affaires étrangères a invoqué le droit à l’autodéfense selon la Charte des Nations unies, tandis que les Gardiens de la révolution ont juré de venger la mort de leurs commandants.

Dans les heures qui ont suivi l’attaque, l’armée iranienne a lancé une centaine de drones en direction d’Israël. Des sirènes ont été déclenchées dans plusieurs villes israéliennes, et l’espace aérien des deux pays a été fermé par mesure de sécurité. Israël a déclaré l’état d’urgence sur tout son territoire, redoutant des représailles balistiques.

Bien que fortement coordonnée avec Washington sur le plan stratégique, l’attaque israélienne a été officiellement présentée comme une initiative unilatérale. Le président américain Donald Trump a confirmé que les États-Unis avaient été informés en amont, tout en précisant que son administration n’était pas impliquée militairement. Il a exprimé sa crainte que cette offensive compromette les négociations en cours sur le nucléaire iranien, censées reprendre à Mascate sous médiation omanaise.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a insisté sur la volonté de Washington de protéger ses forces dans la région, rappelant que plus de 40 000 militaires américains sont stationnés au Moyen-Orient. Des mesures de précaution ont été prises, notamment l’évacuation de diplomates en Irak.

Bien que fortement coordonnée avec Washington sur le plan stratégique, l’attaque israélienne a été officiellement présentée comme une initiative unilatérale. Le président américain Donald Trump a confirmé que les États-Unis avaient été informés en amont, tout en précisant que son administration n’était pas impliquée militairement. Il a exprimé sa crainte que cette offensive compromette les négociations en cours sur le nucléaire iranien, censées reprendre à Mascate sous médiation omanaise.

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