L’effritement et la division n’épargnent plus aucune famille politique. Après ce qu’a vécu Nidaa Tounes, vainqueur des élections de 2014, les démissions de certaines autres formations politiques et la polémique, qui alimenté la scène politique pour un moment, autour du choix de son candidat à la présidentielle, le Front populaire semble être secoué par un mouvement de mécontentement au sein de ses troupes.
En effet, il semble que rien ne va plus entre le front et un de ses acteurs importants, Al Qotb. C’est le coordinateur général de ce dernier, Ryadh Ben fadhl qui vient de dévoiler cela, dans une déclaration à Mosaïque fm en affirmant que Al Qotb ne pourra plus faire partie du Front populaire si ce dernier continuait à agir comme il le fait.
Ryadh Ben Fadhl expliquera ce changement d’attitude par le fait que « le Front populaire va participer aux élections avec ses propres listes indépendantes. Mais il est nécessaire de coordonner avec les forces de la Gauche, principalement en ce qui concerne la tactique électorale et l’opération sur terrain. Al Qotb est un acteur important au sein du Front et nous rêvons d’un Front 2.0. Cela dit le Front populaire dans son modèle actuel ne peut pas continuer ainsi, c’est une affaire tranchée. Le FP doit changer d’une manière révolutionnaire, il faut que les réformes soient profondes. Le Front n’est pas la propriété de ses secrétaires généraux, mais la propriété du peuple tunisien. Ce rêve personne ne peut le changer».
L’approche des élections sème la division un peu partout, aucun parti n’est épargné même ceux qui se cachent derrière une certaine idéologie et cachent tant bien que mal leurs querelles.
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