C’est un triste constat qui a été établi par l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT) : chaque année, 2500 ingénieurs quittent la Tunisie. « C’est une menace pour la sécuritaire nationale », affirme l’OIT dans sa dernière étude, à travers laquelle il a exposé d’autres chiffres.
La Tunisie compte, au total, 80 000 ingénieurs, dont le tiers sont des femmes. On apprend, aussi, que 45% des nouveaux diplômés de l’année sont des femmes. 52% des ingénieurs, inscrits à l’OIT, sont à la recherche d’un emploi.
La fuite des cerveaux, pour rappel, touche d’autres secteurs en Tunisie, à l’instar de la médecine. Notre pays, marqué par des batailles politiques de bas niveau, la crise économique et sociale, est devenu incapable de retenir ses jeunes compétences et de les attirer.