Un accord crucial a été signé entre le ministère de l’Environnement tunisien et le gouvernement japonais pour développer la gestion de l’eau en Tunisie. Il marque le début d’un projet majeur visant à mettre en place une station de traitement de l’eau par osmose inverse d’une capacité impressionnante de 6 mille mètres cubes au sein de la station d’épuration de Gabès-Sud. Les initiateurs du projet escomptent la mise à disposition d’une source d’eau fiable au Groupe Chimique Tunisien (GCT) tout en atténuant les effets de la rareté croissante des ressources en eau. Il est également question de la valorisation des ressources en eaux non-conventionnelles tout en rationalisant l’utilisation globale de l’eau.
L’osmose inverse, un processus de filtration sophistiqué, se révèle être au cœur de l’entente. Ce procédé de pointe est largement utilisé dans le traitement et le dessalement de l’eau. Il repose sur des filtres extrêmement fins qui ont la capacité de retenir toutes les molécules en suspension dans l’eau, à l’exception des précieuses molécules d’eau, produisant ainsi une eau d’une pureté exceptionnelle.
Selon les termes de l’accord, la partie japonaise assurera le financement nécessaire pour conclure le projet et débloquera les fonds nécessaires pour le lancement prévu en 2025. L’exploitation de la station devrait commencer en 2027, marquant ainsi une étape cruciale dans la gestion de l’eau en Tunisie.