La faiblesse des infrastructures de certains hôpitaux publics pèsent de plus en plus sur le droit à la santé en Tunisie, au même titre que le manque des médecins. À Gafsa, les opérations chirurgicales ont dû être temporairement suspendues au sein de l’hôpital régional de Houcine Boyzayene.
Et pour cause: l’établissement de santé ne compte pas d’anesthésistes. Pis encore: le seul qui exerçait était un Chinois venu en renfort en Tunisie, mais il a regagné son pays en raison de la fin de son contrat.
Cette situation a suscité l’indignation parmi les citoyens qui, pour la plupart, ont été contraints de se rendre dans d’autres hôpitaux en dehors du gouvernorat de Gafsa pour se faire soigner.