Au moins 19 Palestiniens sont tombés en martyrs dans des frappes israéliennes dans le sud de la bande de Gaza, survenues dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 mars 2025, selon des sources locales, dont un haut responsable politique du mouvement Hamas. Ces attaques marquent une nouvelle escalade des tensions dans la région notamment après la rupture de la trêve par l’entité sioniste qui ne cesse d’intensifier ses attaques meurtrières contre les civils.
L’hôpital européen a rapporté que cinq enfants et leurs parents figuraient parmi les victimes d’une frappe à Khan Younès. Une autre famille, composée de deux filles et de leurs parents, a également été tuée lors d’une frappe distincte dans cette ville du sud de Gaza. Par ailleurs, l’hôpital koweïtien a déclaré avoir reçu les corps d’une femme et d’un enfant, morts dans une autre attaque.
Séparément, le Hamas a annoncé l’assassinat de Salah al-Bardawil, membre de son bureau politique et du parlement palestinien, ainsi que celle de son épouse, lors d’une frappe près de Khan Younès.
Rappelons que les forces israéliennes ont relancé depuis mardi dernier leur offensive militaire dans la bande de Gaza, marquant une intensification dramatique du conflit. En seulement deux jours, cette escalade a coûté la vie d’environ 600 Palestiniens et fait plus de 1 000 blessés, selon des sources locales. Parmi les victimes, 70 % sont des enfants, des femmes et des personnes âgées, soulignant l’impact disproportionné de ces violences sur les populations civiles les plus vulnérables.
Ce regain de violence s’inscrit dans un contexte plus large de ce génocide en cours dans la bande de Gaza. Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes ont causé la mort ou des blessures à plus de 162 000 Palestiniens, dont une majorité écrasante d’enfants et de femmes. En outre, plus de 14 000 personnes sont portées disparues, ensevelies sous les décombres ou dont le sort reste inconnu, ajoutant une dimension tragique à cette crise humanitaire.
Ces chiffres alarmants reflètent non seulement l’ampleur des destructions matérielles, mais aussi le coût humain insupportable de ce génocide. Les infrastructures civiles, y compris les hôpitaux, les écoles et les habitations, ont été massivement détruites, laissant la population gazaouie dans une situation de désespoir et de précarité extrême.
Gaza : 19 Palestiniens tombés en martyrs dans des frappes israéliennes, dont un haut responsable du Hamas
UN staff and Palestinians inspect the site after Israeli attack on a school of the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA) in Gaza City, Gaza on July 18, 2024. Photo by Hadi Daoud apaimages