Gaza : 330 morts dans des frappes israéliennes, le massacre continue

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La violence à Gaza a atteint un nouveau sommet ce 17 mars, avec des frappes israéliennes sans précédent depuis le début du cessez-le-feu en janvier. Ces attaques ont fait plus de 330 morts, principalement des femmes et des enfants, dans ce qui est clairement un affront à la dignité humaine et au droit international.

Le bilan humain des frappes sionistes est catastrophique. Le ministère palestinien de la Santé rapporte plus de 330 morts, dont des dizaines d’enfants et de femmes, et des centaines de blessés, dont beaucoup sont dans un état critique. Ces attaques ont non seulement mis à mal la fragile trêve instaurée depuis janvier, mais ont aussi exacerbé la souffrance d’une population déjà meurtrie par des mois de bombardements et de pénuries. L’urgence médicale est totale, et les hôpitaux sont dépassés par l’afflux de blessés.

Selon les autorités sionistes, ces attaques visaient des « infrastructures terroristes » du Hamas, après que ce dernier a rejeté les propositions de paix américaines visant à prolonger la trêve et à libérer les otages détenus par le groupe islamiste. Le gouvernement israélien a affirmé que ces frappes étaient nécessaires pour « sécuriser » la région et pour forcer le Hamas à relâcher les otages. Le ministre israélien de la Défense a souligné que les combats ne cesseront pas tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux.

Le Hamas, pour sa part, a réagi avec fermeté, accusant Israël de rompre la trêve et de chercher à « sacrifier » les otages dans le cadre d’une opération militaire. Selon un communiqué du groupe, la reprise des frappes israéliennes constitue une « attaque délibérée contre des civils innocents » et un « sabotage » de l’accord de cessez-le-feu. Le Hamas a appelé la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité des Nations unies, à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux attaques israéliennes et exiger le retrait des troupes israéliennes de Gaza.

Il convient de rappeler que le Bureau des médias du gouvernement palestinien à Gaza a révisé son bilan, faisant état de plus de 62 700 morts, dont 18 000 enfants et bébés.

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