Un bombardement israélien a touché l’enceinte de l’hôpital Ahli-Arab, situé dans le centre-ville de Gaza. Pour se défausser, l’armée israélienne affirme qu’il s’agit d’une roquette palestinienne. Le bombardement a eu lieu alors que le président américain Joe Biden est attendu dans la région demain, mercredi.
Au moins 500 personnes ont été tuées mardi soir 17 octobre dans une frappe israélienne sur l’enceinte de l’hôpital baptiste Ahli-Arab, dans le centre de Gaza City, ont rapporté les autorités de l’enclave palestinienne citées par plusieurs médias. Dans un précédent communiqué, le ministère de la santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas faisait état de « 200 à 300 martyrs ».
« Des centaines de victimes se trouvent dans les décombres », a ajouté cette source, sans préciser si elles étaient mortes ou blessées.
Le bureau médias du Hamas a dénoncé « un nouveau crime de guerre de l’occupation (Israël, NDLR) » et indiqué que « des centaines de patients, de blessés et de déplacés » se trouvaient dans l’établissement. Dans un autre communiqué, le Hamas a appelé « la communauté internationale, les pays arabes et musulmans » à « assumer leurs responsabilités et intervenir immédiatement, pas demain ».
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un missile tomber sur un bâtiment et provoquer une importante explosion puis un nuage de fumée dans la nuit.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décrété un deuil de trois jours dans les territoires palestiniens. Mahmoud Abbas, dont l’Autorité a été délogée de la bande de Gaza par les islamistes du Hamas en 2007, a condamné un « massacre » et décrété un deuil devant être « observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l’hôpital al-Ahli à Gaza », d’après l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
(Source : médias internationaux)