Le New York Times a rapporté que L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) prépare un rapport sur les mauvais traitements infligés à au moins 1 000 civils de Gaza dans les installations militaires israéliennes.
Le rapport, basé sur les récits de plus de 100 détenus libérés sans inculpation, souligne que les habitants de Gaza détenus sont des hommes et des femmes âgés de 6 à 82 ans, et que certains d’entre eux sont morts en détention. l’UNRWA estime qu’environ 3 000 autres personnes sont toujours détenues par Israël sans représentation légale.
Les détenus ont confirmé qu’au cours de leur détention, ils avaient été battus, déshabillés, volés, qu’on leur avait bandé les yeux, qu’ils avaient subi des abus sexuels et qu’on leur avait refusé l’accès à des avocats et à des médecins, souvent pendant plus d’un mois.
Toujours selon le NYT, le rapport non publié indique que ces traitements « ont été utilisés pour obtenir des informations ou des aveux, pour intimider et humilier, et pour punir ».
Le rapport note que parmi les détenus se trouvent des personnes souffrantes de la maladie d’Alzheimer, de handicaps intellectuels et de cancers. Il ajoute que beaucoup ont été arrêtés dans le nord de Gaza après s’être réfugiés dans des écoles et des hôpitaux ou après avoir tenté de fuir vers le sud, tandis que d’autres étaient des Gazaouis titulaires d’un permis de travail dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et arrêtés par les forces d’occupation israéliennes après le début de l’agression du 7 octobre 2023.