Gaza : vers un cessez-le-feu ?

People and first responders inspect the rubble of a collapsed residential building that was hit by Israeli bombardment in the Saraya area in al-Rimal in central Gaza City on January 4, 2025 amid the ongoing war in the Palestinian territory between Israel and Hamas. (Photo by Omar AL-QATTAA / AFP)

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« Bien que les négociations (…) demeurent difficiles en raison de l’intransigeance de l’occupation, nous continuons à travailler avec sérieux et dans un esprit positif avec les médiateurs [le Qatar et l’Egypte] pour surmonter les obstacles », indique un communiqué du Hamas, publié le mardi 8 juillet. Depuis dimanche, le mouvement de la résistance palestinienne a entamé des pourparlers indirects avec Israël, à Doha. Malgré ce signe d’ouverture à la conclusion d’un accord par les deux parties, les négociations semblaient patiner, sur les points suivants : libération des otages israéliens détenus par le Hamas, conditions de retrait des troupes israéliennes, et modalités de la reprise de l’aide humanitaire.

Des gestes mais des désaccords persistants

En dépit des désaccords, le mouvement a affirmé dans son communiqué faire un pas en direction de l’Etat hébreu : « Dans le souci de faire aboutir les efforts en cours, le mouvement a fait preuve de la souplesse nécessaire et a accepté de libérer dix prisonniers ».  Pourtant, les raisons de la complexité des discussions n’ont pas disparu : « les questions essentielles font toujours l’objet de négociation, en premier lieu l’acheminement de l’aide [à Gaza], le retrait de l’occupation du territoire et des garanties pour un cessez-le-feu permanent », apprend-on également dans le communiqué.

En parallèle, Benyamin Netanyahu a rencontré Donald Trump à la maison blanche les 7 et 8 juillet. Lors de cette rencontre, il a loué les efforts du président américain, jusqu’à le recommander pour le prix Nobel de la paix. Au cours de cette réunion, il s’est également montré inflexible quant à une solution à deux Etats. Néanmoins, il s’est montré optimiste par rapport à la potentialité d’un accord : « Oui, je pense que nous nous rapprochons d’un accord. Je pense qu’il y a de bonnes chances que nous l’obtenions », avait-il alors déclaré mardi 8 juillet devant des journalistes américains.

Si le peuple palestinien, qui subit depuis le 7 octobre 2023 la violence des bombardements israéliens, attend un cessez-le-feu avec impatience, les conditions de ce dernier sont primordiales pour que l’après-guerre permette une reconstruction. En acceptant de libérer des otages, le Hamas fait un pas vers la paix, mais faut-il encore qu’il puisse obtenir ses principales revendications dans l’accord.

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