Le projet de loi de finances 2017 continue a susciter une large polémique vu les réformes économiques profondes envisagées par le gouvernement à travers cette loi. Le but principal est d’équilibrer le budget en multipliant les revenus, provenant notamment des recettes fiscales, et de reporter les augmentations salariales.
Cette proposition a été catégoriquement rejetée par l’UGTT, considérant qu’elle ne ferait que provoquer une tension sociale, surtout avec la baisse du pouvoir d’achat.
Les négociations entre le gouvernement et l’organisation ouvrière se poursuivent dans l’espoir de renoncer à cette décision de gel des salaires, sauf que ces négociations devraient obligatoirement tenir compte des directives du FMI. A savoir que le FMI avait reporté la décision du versement de la prochaine tranche du crédit jusqu’au 21 décembre, rendez-vous de la réunion du conseil d’administration du FMI à Washington.
Pour leur part, l’UGTT et le gouvernement sont en train d’étudier la possibilité de former un délégation commune pour négocier avec le FMI le versement de la prochaine tranche du crédit sans que le gouvernement respecte le plafond de la masse salariale fixé par le FMI à 13,5 milliards de dinars, selon la déclaration accordée à Hakaek d’une source proche du gouvernement. L’objectif de cette délégation serait d’obtenir l’accord du FMI sur l’élévation du plafond des salaires à 14 milliards de dinars, et ce, en tenant compte des augmentations générales des salaires, prévues pour 2017, estimées à 600 millions de dinars.
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