Jeudi 31 Juillet 2014 :
11:25: Le porte-parole de la présidence de la République, Adnan Mansar s'exprime.
Adnan Monser indique que la présidence de la République s’abstient de communiquer les raisons de la démission du Général Major, Mohamed Salah Hamdi, car selon lui, l’Institution militaire devrait être respectée.
11:05 : Hamza Belloumi réagit.
Hamza Belloumi explique que cette décision était logique et attendue suite à l’attentat terroriste mené par le groupe «Oukba Ibnou Nafaâ» contre deux bases de contrôle de l’Armée Nationale dans la zone militaire fermée du Mont Châambi causant la mort de 15 soldats.
«Une source haut-placée de la présidence de la République, m’a confirmé, au lendemain de cette attaque meurtrière, que la défaillance réside dans la direction d’Etat-major de l’Armée de terre et que le chef d’Etat-major de l’Armée de terre devait assumer la responsabilité de cet échec» a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’animateur a révélé le conflit entre la présidence de la République, le chef du gouvernement et le ministère de la Défense à propos de cette décision. Hamza Belloumi a précisé que le président de la République s’opposait à cette démission tandis que le premier ministre et le ministre de la Défense, Mahdi Jomâa et Ghazi Jeribi ont appelé à écarter le Chef d’Etat-major de l’Armée de terre Mohamed Salah Hamdi.
«Assumer ses responsabilités et quitter son poste suite à l’échec militaire cuisant auquel l’Armée Nationale a fait face pour la première après la guerre de l’évacuation à Bizerte est une excellente initiative de la part du Général-Major Mohamed Salah Hamdi» a-t-il conclu.
10:00 : Le président de la République rencontre le Général-Major Mohamed Hamdi.
Le président de la République Moncef Marzouki s’entretient avec le chef d'état-major de l’armée de Terre, le général Mohamed Salah Hamdi qui s’est présenté en uniforme militaire.
Mercredi 30 Juillet 2014
13:00 : Le ministère de la Défense confirme la démission
Shems Fm annonce que dans une déclaration sur ses ondes, le porte-parole du ministère de la Défense Rchid Bouhoula a assuré que le ministère a approuvé la démission du Chef d'état-major de l'armée de terre, le Général Mohamed Salah Hamdi. Le général sera en poste jusqu’à son remplacement.
12:30 : La démission a été déposée sur le bureau du ministre de la Défense depuis le 23 Juillet 2014
Le rédacteur en chef de Mosaïque Fm, Neji Zîiri, annonce au cours de l’émission Midi Show, que la démission du chef d’État-major de l’armée de terre a été déposée sur le bureau du ministre de la Défense depuis le 23 du mois en cours.
Il a, par ailleurs, ajouté que «les multiples échecs du général Hamdi depuis sa désignation à la tête de l’armée. La visite du chef du gouvernement Mehdi Jomâa à la ville de Tebessa en Algérie où il avait rencontré le premier ministre, Abdelmalek Sellal avec nombre de responsables militaires algériens» constituaient les principales raisons de la démission.
09:00 :
Certains médias annoncent que le porte-parole du ministère de la Défense n'a pas démenti formellement l'information et qu'il s'est contenté par une déclaration à l'agence de presse TAP, dans laquelle il a indiqué qu'il n'en était pas personnellement informé. Ce qui ne constitue pas un démenti.
08:00 : Shems Fm infirme l'information relatée la veille par Mosaique Fm.
Shems fm annonce que le porte-parole du ministère de la Défense Lamjed Hamammi a démenti les informations indiquant la démission du Chef d'état-major de l'armée de terre, le Général Mohamed Salah Hamdi.
Mardi 29 juillet 2014
23:00 : L'information se propoge sur la toile.
L’information relatée par Mosaique Fm, indiquant que le Général d’Etat-Major de l’Armée de terre a présenté sa démission à la présidence de la République, est relayée par plusieurs pages sur les réseaux sociaux.
22:00 : Mosaïque FM annonce la démission de Mohamed Salah El-Hamdi, chef d’Etat-Major de l’armée de terre.
La radio, affirme détenir cette information «des sources crédibles et dignes de confiance». La démission, quant à elle, est justifiée par l’échec de l’armée nationale dans la lutte contre les groupes terroristes, notamment dans la zone militaire fermée de Jebel Chaambi, du gouvernorat de Kasserine (centre-ouest).
H.B.H & M.H