Une semaine après le déclenchement de l’opération “Déluge d’Al-Aqsa”, menée par les Brigades de Ezzedine Al-Qassam, branche armée du mouvement de résistance palestinienne Hamas, le bilan humain est on ne peut plus catastrophique. En effet, selon des sources officielles, le nombre de personnes ayant péri lors de cette opération largement saluée par les peuples et les composantes de la société civile arabes, a été estimée à plus de 1300 morts israéliens. Le nombre de ceux qui ont été capturés par les militants de Hamas dans les colonies bordant la Bande de Gaza est estimé à plus de 150 personnes dont une cinquantaine de militaires et de policiers. Hamas avait déjà annoncé que 13 otages ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes jeudi.
Côté palestiniens, la machine de guerre israélienne qui mène depuis cinq jours une campagne militaire soutenue et violente a fait 1900 martyrs dont 619 enfants et environ 7000 blessés.
Le bilan risque de s’alourdir d’autant plus que le Tsahal a entamé depuis hier une opération terrestre pour évacuer tous les civils du Nord de de Gaza. Une décision qui a été catégoriquement rejetée par le mouvement. « Nous sommes inébranlables sur nos terres, dans nos maisons et dans nos villes. Il n’y aura pas de déplacement », a précisé un responsable du Hamas.
Les jours qui viennent seront vraisemblablement de plus en plus durs. Face à l’intransigeance des dirigeants sionistes, déterminés à aller jusqu’au bout dans leur génocide des innocents au vu et au su d’une communauté internationale lâche et complice, et d’une Autorité palestinienne impuissante et dont le président Mahmoud Abbas ne trouve aucun inconvénient de mettre sur un même pied d’égalité les colons et les Palestiniens, les Gazaouis, privés d’eau, d’électricité, de médicaments et des produits alimentaires, sera de nouveau laissé à son triste sort.