Le Caire a pris une décision sans précédent en annonçant officiellement la suspension de son rôle de médiateur entre l’Occupant et la résistance palestinienne, le Hamas. La décision fait suite à l’assassinat brutal de Saleh al Arouri, chef adjoint du bureau politique du Hamas, survenu hier lors d’une agression de la souveraineté libanaise à Beyrouth.
Un rapport qatari relayée par l’agence italienne Nova, indique que l’Égypte a exprimé sa profonde déception face à cet assassinat aux plus hauts responsables colons. La déclaration intervient particulièrement après les efforts accrus de médiation déployés par l’Égypte à la demande de l’Occupant. Par ailleurs, Osama Hamdan, haut responsable du Hamas, a déclaré qu’une enquête préliminaire suggérait que l’arme utilisée pour assassiner Al Arouri aurait été fournie par les États-Unis à l’Occupant qui poursuit et étend le génocide palestinien.
Le résistant assassiné par l’Occupant, Saleh al Arouri, était le commandant fondateur des Brigades al Qassam, la branche armée du Hamas, et occupait également le poste de commandant militaire du groupe en Cisjordanie depuis 2023. Originaire de Ramallah, en Cisjordanie, il avait passé quinze années dans les prisons de l’Occupant avant de s’installer au Liban. Sa vie a tragiquement pris fin dans une attaque de drone colon dans la banlieue sud de Beyrouth.
L’attaque a eu des conséquences tragiques, causant la mort d’au moins six personnes et blessant de nombreuses autres. Parallèlement, le génocide palestinien se poursuit. Depuis le 7 octobre, le bilan s’élève à plus de 22.100 martyrs et au moins 57.035 blessés.