Génocide libanais : Un drame humanitaire qui alimente la flambée des loyers

En exportant le génocide des Arabes vers le Liban, l’Occupant a provoqué un exode massif de la population, aggravant une crise du logement déjà aiguë. Des centaines de milliers de personnes se retrouvent sans abri, contraintes de fuir les zones de combat et de se réfugier dans des régions jugées plus sûres. Mais cette nouvelle vague de déplacés a eu pour effet de faire exploser les prix des loyers, selon L’Orient-Le Jour plongeant de nombreuses familles dans une situation de précarité encore plus grande.
Dans les régions d’accueil, les loyers ont littéralement explosé. « C’est le chaos total », résume Walid Moussa, président du syndicat des agents immobiliers au Liban. Les prix ont doublé, voire quadruplé dans certains cas, notamment pour les logements meublés, très recherchés par les familles déplacées. Un appartement meublé de trois chambres à coucher à Saïda, par exemple, se loue désormais 1.500 dollars par mois, contre 500 dollars il y a un an.
La flambée des prix s’explique par une demande qui explose alors que l’offre se raréfie. « Les personnes déplacées cherchent des logements meublés où elles peuvent s’installer rapidement », explique Hadi Ghrawi, PDG d’une agence immobilière. Or, ce type de logement est devenu rare, ce qui a poussé les propriétaires à augmenter considérablement leurs loyers.
Les pratiques abusives se multiplient, toujours selon le quotidien libanais. Certains propriétaires profitent de la détresse des déplacés pour imposer des conditions exorbitantes. « Je voulais louer un logement à Saïda, mais les loyers étaient simplement inabordables », témoigne Hady, un fonctionnaire déplacé. « Avec un salaire de 250 dollars, je ne pouvais pas me permettre de payer mille ou 2 mille dollars de loyer par mois. »
Si les logements non meublés sont moins touchés par ce renchérissement, les prix ont tout de même augmenté de manière significative. Les déplacés sont obligés de louer des biens dans un état dégradé et d’investir d’importantes sommes pour les rendre habitables.
La conjoncture met en évidence la vulnérabilité des populations les plus fragiles face aux crises. Les déplacés se retrouvent pris au piège entre le marteau et l’enclume : d’un côté, le génocide intensifié par l’entité occupante les oblige à fuir leur foyer ; de l’autre, la flambée des loyers les empêche de trouver un logement décent et abordable.
Face à cette crise sans précédent, les autorités libanaises semblent démunies. Les organisations humanitaires tentent de répondre à l’urgence, mais leurs moyens sont limités.

 

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