Selon un rapport publié aujourd’hui par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), le bilan humain du génocide palestinien entre le 1er novembre 2023 et le 30 avril 2024 révèle un taux de mortalité inquiétant parmi les civils, dont environ 70 % étaient des femmes et des enfants. Le rapport souligne une « violation systématique des principes du droit international humanitaire, » en particulier des règles de distinction et de proportionnalité.
Ce document de 32 pages plonge dans le détail des souffrances des populations de Gaza depuis l’intensification de l’extermination programmée du peuple palestinien en octobre dernier. Selon le HCDH, les civils, pris entre les hostilités, endurent l’impact direct des violences et des blocus. Le rapport souligne que les attaques répétées et la privation d’aide humanitaire pour Gaza ont exacerbé les niveaux de famine et de maladies, provoquant des pertes humaines dévastatrices.
Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé l’entité paria à respecter immédiatement ses obligations en matière de droit international. Il rappelle que les attaques systématiques contre les civils, si elles sont perpétrées dans le cadre de politiques d’État, pourraient être qualifiées de crimes contre l’humanité, voire de génocide si elles sont conduites avec une intention d’extermination ciblée.