En réponse à la situation humanitaire à Gaza et à la colère grandissante de sa population, la Turquie a annoncé jeudi la suspension de ses relations commerciales avec l’Occupant génocidaire. Cette décision radicale marque un nouveau cap dans les tensions diplomatiques entre les deux pays.
Coupes franches et colère montante
« Les exportations et importations en relation avec Israël ont été suspendues », a déclaré le ministère turc du Commerce, actant une rupture économique majeure. La mesure s’inscrit dans une escalade des tensions depuis le début du conflit à Gaza.
Déjà en avril, la Turquie avait restreint ses exportations vers l’État paria, ciblant notamment les produits sidérurgiques. Cette décision préfigurait la suspension totale annoncée aujourd’hui. Le ministre turc du Commerce a précisé que ces mesures draconiennes seront maintenues « jusqu’à ce que le gouvernement colonial autorise un flux ininterrompu d’aide humanitaire vers Gaza ».
Réactions des colons et alternatives envisagées
Du côté de l’Occupation, la condamnation a été immédiate. Le ministre des Affaires étrangères a dénoncé une « rupture des accords » par la Turquie, accusant Ankara de « bloquer les importations et exportations dans les ports ». Il a également évoqué la volonté de « créer des alternatives au commerce avec la Turquie », en privilégiant « la production locale et les importations en provenance d’autres pays ».
La question de l’approvisionnement en pétrole de l’Occupant via le port turc de Ceyhan reste en suspens. Le ministre turc n’a pas apporté de précisions à ce sujet, laissant planer une incertitude sur ce point crucial.
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