L’agence de notation S&P Global a infligé une nouvelle dégradation à la note de la dette de l’Occupant, la faisant passer de AA- à A+, assortie d’une perspective négative. La décision met en lumière les risques croissants auxquels le pays est confronté en raison de l’intensification des tensions avec l’Iran.
« L’exacerbation récente du bras de fer avec l’Iran amplifie les risques géopolitiques déjà considérables pour Israël », explique S&P, justifiant ainsi son réajustement à la baisse. La nouvelle réalité s’inscrit dans un contexte marqué par des frappes aériennes israéliennes en Iran.
L’abaissement de la notation n’est pas sans précédent. En février dernier, Moody’s avait déjà abaissé la note de l’Occupant d’un cran, la fixant à A2 avec perspective négative, en raison du génocide mené à l’encontre des Palestiniens. Début avril, Fitch avait pourtant fait figure de dissonant en maintenant sa note à A+ assortie d’une perspective négative, tout en retirant Israël de sa liste de surveillance.
S&P anticipe un creusement du déficit budgétaire du pays, atteignant 8% du PIB de l’État voyou cette année, sous le poids de l’augmentation des dépenses de défense. La tendance devrait se poursuivre à moyen terme, avec des déficits persistants et une dette des administrations publiques culminant à 66% du PIB en 2026.
L’agence de notation se montre plus prudente que précédemment quant à la poursuite et l’intensification de l’extermination systématique et programmée des Palestinien par l’Occupant. Contrairement à ses prévisions antérieures qui tablaient sur une résolution dans les six mois, S&P envisage désormais un prolongement des politiques génocidaires de l’Occupant tout au long de l’année 2024.
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