Depuis l’intensification et la généralisation du génocide palestinien par l’Occupant, les tensions à la frontière sud du Liban ont fait planer une ombre d’incertitude sur l’ancienne Suisse de l’Orient. Les craintes d’une implication dans un conflit régional ont incité les compagnies d’assurance libanaises à revoir leurs stratégies, influençant ainsi une pléthore d’acteurs, à l’image du transport aérien.
Les conséquences sur le transport aérien
Lors d’une récente allocution télévisée, Mohammad el-Hout, PDG de la compagnie Middle East Airlines (MEA), a annoncé une réduction de moitié des vols, soulignant que les compagnies d’assurance ne couvriraient désormais que 20 % de la valeur estimée des avions en cas d’accidents liés à la guerre.
L’Assurance dans la tourmente
La situation délicate du Liban a déjà eu des répercussions sur le secteur des assurances. La principale évolution est que les risques liés à la guerre ne sont plus inclus dans les nouvelles polices d’assurance. En d’autres termes, les dommages subis par un citoyen libanais en cas de conflit armé ne seront plus pris en charge dans les nouveaux contrats. Cependant, il est essentiel de noter que pour les clients ayant souscrit à des contrats antérieurs couvrant les risques de guerre, cette couverture reste en vigueur. Pour les compagnies d’assurance, le Liban n’est plus simplement un pays à risque, il est déjà en état de guerre.
Réalités changeantes du Liban
Cette adaptation rapide des compagnies d’assurance reflète la réalité changeante du pays. Les entreprises, tout comme la population, doivent désormais faire face à un environnement où l’incertitude règne, et où la prévoyance devient cruciale pour faire face aux défis qui se profilent à l’horizon.