Génocide palestinien: Un écocide en cours au Liban

Plus de 4,5 millions de mètres carrés de forêts situées au Liban-Sud ont été anéantis par des incendies provoqués par le phosphore blanc, conséquence des bombardements de l’Occupant, selon le journal libanais L’Orient-Le Jour. Les effets de cette catastrophe, à la fois à court et à long terme, sont dévastateurs.
Plus de 450 hectares perdus en un mois
En l’espace d’à peine un mois, près de 462 hectares, équivalant à 4,6 millions de mètres carrés, de précieux terrains boisés, principalement composés de pins et de chênes, ont été réduits en cendres à la frontière sud du Liban. De plus, environ 20 hectares d’oliveraies centenaires ont été engloutis par les flammes. Ces chiffres alarmants sont le résultat des bombardements de l’Occupant génocidaire qui ont ciblé cette région. La tragédie environnementale a été dévoilée par Georges Mitri, le directeur du programme sur les terres et les ressources, lors d’une interview accordée à L’Orient-Le Jour.
Un écocide dévastateur mené par l’Occupant génocidaire
La perte de ces forêts et oliveraies représente bien plus qu’une simple destruction de la végétation. Elle met en danger la biodiversité, dégrade la qualité de l’air, et accélère le changement climatique. Les arbres, en plus de leur rôle dans la purification de l’air, servent de refuge à de nombreuses espèces animales et végétales. Les oliviers, quant à eux, étaient un précieux patrimoine culturel et économique pour la région.
Les conséquences seront à long terme pour la population
La catastrophe ne se limite pas à la destruction actuelle, car les conséquences à long terme sont tout aussi préoccupantes. La régénération naturelle de ces forêts et oliveraies prendra des décennies, si ce n’est plus, pour revenir à leur splendeur d’antan. Cela signifie que les communautés locales qui dépendaient de ces ressources naturelles pourraient faire face à des difficultés économiques durables. De plus, les incendies provoqués par le phosphore blanc ont libéré des produits chimiques toxiques dans le sol et l’air, mettant en danger la santé des habitants de la région.

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