Alors que la politique d’extermination programmée du peuple palestinien s’intensifie par l’Occupant sioniste, sa conjoncture vacille sous le poids de ses actions, selon l’agence américaine Bloomberg. Des petits restaurants aux géants de la haute technologie, en passant par un important gisement de gaz géré par la major américaine Chevron Corp., les entreprises affiliées à l’Occupant sont durement touchées.
L’État voyou mobilise une énorme force de travail militaire et met son économie en péril
Les fermetures massives, comparées par certains à la pandémie de Covid-19, ont vidé les écoles, les bureaux et les chantiers, avec des horaires réduits. Afin de cristalliser le génocide qu’il mène au vu et au su de la communauté internationale, l’Occupant sioniste a mobilisé un nombre record de 350 mille réservistes avant son offensive terrestre sur Gaza, drainant environ 8 % de sa main-d’œuvre.
Marchés en chute libre et monnaie en déclin
Les conséquences de cette mobilisation, couplée au gel partiel de l’économie, sont dévastatrices, affectant tous les secteurs, de la finance à l’agriculture. La banque centrale de l’État voyou a averti que les effets nocifs s’aggraveront à mesure que le génocide palestinien, qu’elle qualifie de « conflit » se prolongera.
Le bilan financier est déjà lourd. Les actions des entreprises de l’Occupant enregistrent les pires performances mondiales depuis le début des combats, avec une baisse de 15 % en dollars, soit près de 25 milliards de dollars. Le shekel, la monnaie de l’Occupant, atteint son plus bas niveau depuis 2012 malgré un plan de sauvetage de 45 milliards de dollars annoncé par la banque centrale sioniste, se dirigeant vers sa pire performance annuelle du siècle.
Les prévisions montrent une économie sioniste en tarissement
L’ampleur géographique et la durée du génocide détermineront l’étendue des répercussions économique sur le long terme. Le premier ministre de l’État voyou a indiqué que l’extermination perpétrée sur les Palestiniens sera « longue », alors que l’Occupant entame son incursion à Gaza. L’agence de notation JPMorgan Chase & Co. prévoit que l’économie sioniste reculera de 11 % ce trimestre, par rapport à la même période l’année dernière. Contrairement aux précédentes frappes génocidaires menées par l’Occupant, qui ont eu un impact limité sur l’activité économique, celui-ci affecte profondément la sécurité et la confiance intérieures.
Avertissements des agences de notation
Les répercussions du génocide palestinien ont été si graves que seulement 12 % des fabricants sionistes étaient en production à plein régime après deux semaines de guerre, principalement en raison du manque de personnel.
Le gouvernement de l’État voyou a annoncé que les déficits budgétaires pourraient plus que doubler cette année et l’année prochaine par rapport aux prévisions précédentes, suscitant des avertissements des agences de notation telles que S&P Global Ratings, Moody’s Investors Service et Fitch Ratings.
Le conflit a un impact sur la vie quotidienne des colons
Les retombées du génocide palestinien mené par l’Occupant se font également sentir dans la vie quotidienne des colons, avec des restrictions sur le travail et les rassemblements intérieurs. De plus, l’arrêt de la construction et de l’immobilier, qui contribuent significativement aux recettes fiscales, menace de faire grimper les prix sur un marché déjà cher.
La situation met également en difficulté les entreprises technologiques, avec environ 15 % de la main-d’œuvre technologique appelée en service de réserve. De nombreuses entreprises ont déjà annulé ou retardé des accords d’investissement, et le secteur de la haute technologie est fortement touché.
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