Le Liban, la Jordanie et l’Égypte sont confrontés à une menace économique imminente, selon les conclusions préliminaires du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le secteur agricole du Liban-Sud, représentant 80 % du PIB régional, a été durement touché, laissant présager des pertes considérables pour l’économie libanaise fragilisée par des années de disette.
Les effets directs de l’amplification du génocide arabe
Depuis l’intensification des frappes génocidaires de l’Occupant à l’encontre des Palestiniens, une chute spectaculaire pouvant aller de 2% à 4% du Produit intérieur brut (PIB) est envisagée, constituant une « perte massive » pour ces nations, a souligné Abdallah al-Dardari, directeur régional du PNUD, lors d’une conférence de presse à Beyrouth. Les effets directs et prévus du génocide arabe mené par l’occupant et le colonisateur de la Palestine interviennent alors que le Liban fait face à une crise économique sans précédent depuis 2019, caractérisée par l’effondrement de sa monnaie, une inflation galopante, et une fragilité du secteur bancaire. Le PNUD met en garde contre les conséquences sur l’inflation, bien que non encore manifestes, signalant toutefois une contraction de la demande et une diminution de la consommation dans l’économie libanaise.
Les effets indirects du génocide arabe
Les affrontements transfrontaliers entre le Hezbollah et l’Occupant génocidaire ont exacerbé la situation au Liban, entraînant des pertes significatives dans le secteur crucial du tourisme. Les données préliminaires du rapport du PNUD indiquent que le mois d’octobre 2023 a enregistré plus de départs que d’arrivées, avec une baisse de 15 % du nombre de passagers par rapport à la même période en 2022. Bien que les chiffres récents de l’Aéroport international de Beyrouth montrent une hausse globale du nombre de passagers, le PNUD formule des préocupantions concernant les conséquences indirectes sur les transferts de la diaspora vers le Liban. Ces transferts, cruciaux pour le pays, pourraient diminuer de 1 % en 2023, atteignant 6,4 milliards de dollars, selon la Banque mondiale. Le Liban détient le plus haut ratio de transferts de la diaspora par rapport à son PIB dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), représentant 37,8 % en 2022 selon le rapport du PNUD.
Le PNUD exprime également des préoccupations quant à l’impact sur le commerce international et les chaînes d’approvisionnement, craignant que cela ne compromette les efforts de relance économique au Liban. Face à une conjoncture économique déjà précaire, ces développements soulèvent des défis significatifs pour la stabilité financière et la reprise économique du pays.
Génocide: Potentielle déroute économique pour ces pays arabes, selon le PNUD
Empty wallet due to coronavirus economic impact social banner illustration