La conférence de presse donnée par le collectif de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi et les interventions de dirigeants du front populaire n’ont pas laissé insensibles les dirigeants d’Ennahdha.
De Ali Larayedh à Ghannouchi en passant par Noureddine Bhiri et d’autres encore, tous ont réagi pour soit démentir tout ce qui a été dévoilé par le comité de défense soit pour critiquer ce qu’ils considèrent comme animosité permanente du front populaire vis à vis de leur mouvement.
Rached Ghannouchi, président du mouvement islamiste Ennahdha, a publié sur sa page Facebook, un post pour répondre aux accusations portées par le front Populaire et le comité de défense des martyrs Bélaïd et Brahmi, lors de la conférence de presse.
Dans cette publication, Rached Ghannouchi a rejeté d’une manière catégorique toute activité d’Ennahdha en dehors du cadre légal arrêté par la loi des partis tout en condamnant les pratiques mensongères adoptées par le Front, pour parler d’une affaire qui date de 2012 et dans laquelle la justice a tranché.
Le président d’Ennahdha ne s’est pas empêché de déplorer les atteintes portées par le front Populaire aux institutions légales du pays, à l’instar des ministères régaliens, la justice ainsi que la présidence de la république.
Ghannouchi rappellera à l’attention des gens du Front que l’affaire des assassinats des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi est du ressort de la justice tunisienne, en qui Ennahdha fait entière confiance absolue.
Pour conclure, le président d’Ennahdha a regretté que le Front Populaire n’ait rien d’autre à prospecter, à part le sang des martyrs, pour masquer ses défaites lors des élections.
La guerre des accusations et des contre-accusations semble désormais bien partie entre Ennahdha et le Front populaire. La campagne que les uns et les autres mènent chacun à l’encontre de l’autre font figure de pré-campagne pour l’échéance 2019. Les prochains jours risquent d’être assez chauds par ces temps frisquets et pluvieux.
Post publié par le président d’Ennahdha
