Gisèle Halimi, grande militante féministe tunisienne, n’est plus

C’est une véritable perte pour la Tunisie : l’avocate, femme politique et militante féministe franco-tunisienne, Gisèle Halimi, a rendu l’âme ce mardi 28 juillet 2020 à l’âge de 93 ans. Ancienne députée, écrivaine et militante des droits de la femme, Feu Gisèle Halimi s’est aussi farouchement battue contre le racisme et pour l’abolition de la peine de mort.
Elle s’est rendue à Tunis juste au lendemain de la Révolution de 2011. Son objectif était d’insister sur la nécessité de préserver les acquis de la Tunisie en ce qui concerne les droits de la femme.
Feu Gisèle Halimi vouait une admiration sans faille pour le leader Habib Bourguiba. Visionnaire selon elle, il a compris qu’il était impossible de bâtir un pays démocratique et moderne en excluant la moitié de la population, à savoir les femmes.
Feu Gisèle Halimi, à titre de rappel, naquit en 1927 à La Goulette en Tunisie. Elle a commencé ses études au lycée de jeunes filles de Tunis, pour ensuite rejoindre la Faculté de Droit et des Lettres de Paris. Elle a également fait un passage par l’Institut des études politiques de Paris 4.
Paix à son âme.

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