« Les ratés ont été maintenus et d’autres ratés ont été rappelés au gouvernement. Certains sont, par ailleurs, impliqués dans des affaires de corruption », déclare le FP dans son communiqué.
Ce remaniement, d’après le Front, s’inscrit dans l’optique de l’accélération de la mise en application des mesures « douloureuses » imposées par le Fonds Monétaire International (FMI) et les autres institutions financières « colonisatrices » visant à instrumentaliser ce qui reste du secteur public et à éliminer les acquis sociaux de la Tunisie.
« La Tunisie a besoin de choix politiques, économiques et sociaux nouveaux. Elle a aussi besoin de solutions exceptionnelles pour sortir de la crise. Pour ce faire, elle aura besoin d’un nouveau système de gouvernance, avec un projet national et une vision claire », écrit encore le Front. Et de souligner : « nous ne considérons aucunement qu’il s’agit d’un gouvernement de guerre contre la corruption et le terrorisme. Il s’agit plutôt d’une guerre contre le peuple tunisien et ses intérêts. Nous appelons, de ce fait, à l’organisation d’élections présidentielles et législatives anticipées, compte tenu de la situation actuelle ».