Aux dernières nouvelles, tous les gouvernorats ne resteront pas sans pain. La liste des boulangeries qui ne se sentent pas concernées par le mot d’ordre de grève ne finit pas de s’allonger.
Ils étaient quatre au départ, ils sont pour le moment six.
Le Kef, Jendouba, Béja, Siliana, Bizerte et Sidi Bouzid ne resteront pas sans pain.
Les boulangers de ces régions ont préféré continuer à fournir leurs clients malgré le fait qu’ils soient affectés par la réduction de la marge des bénéfices. Autre élément d’information les concernant, il semble qu’ils aient décidé de se réunir le 15 mars pour présenter de nouvelles propositions de solution à la situation source de ces tensions entre les professionnels et les autorités de tutelle. Ces solutions peuvent sauver, si le ministère du commerce y est attentif, les boulangers de la faillite et mettre un terme à l’anarchie qui a commencé à frapper le secteur depuis 2011. Il faut rappeler que c’est à l’appel de la chambre syndicales des propriétaires des boulangeries que cette grève sera déclenchée à compter de ce lundi 6 mars.
Cela va faire sûrement le bonheur des boulangeries anarchiques et, surtout, des vendeurs du pain « tabouna ».
Mais, sait-on jamais!!!