La grève générale ouverte des taxis individuels se poursuit ce mercredi 11 octobre 2017 pour la troisième journée consécutive. Aucun accord n’a été encore trouvé entre la partie syndicale et les autorités de tutelle. La séance de négociations ayant eu lieu mardi 10 octobre 2017 au palais du gouvernement à la Kasbah n’a pas abouti. Les chauffeurs et propriétaires de taxis individuels ont opté pour l’escalade et ont refusé de mettre un terme à leur grève.
Qu’ils travaillent ou non, certains taxistes ne cessent de commettre des infractions en gros à l’encontre de tout et de n’importe qui. En effet, ces pseudos taxistes, pour ne pas généraliser, ont tenu à empêcher les citoyens de vaquer à leurs affaires par plusieurs façons et en ayant recours à plusieurs moyens dont notamment la violence. En effet, à l’annonce de la grève des taxis individuels, on espérait voir la capitale respirer un peu avec la baisse du nombre de véhicules en circulation même pour quelques heures. Toutefois, ces chauffeurs de taxis, au lieu de rester chez eux dans le calme, ont préféré sortir squatter les rues comme pour narguer les citoyens éparpillés un peu partout à la recherche d’un moyen de transport pour arriver à l’heure à leurs bureaux. Résultat: des embouteillages à ne plus finir.
Des dizaines de taxistes, ont utlisé leurs véhicules, pour bloquer les routes principales de la capitale à l’instar de Bab Alioua et Bab Saadoun. Des images circulant sur les réseaux sociaux, montrent le manque de civisme de certains chauffeurs de taxis, qui ont pris des citoyens en otages et provoqué leur colère. Certains patients ont été même empêchés d’atteindre les institutions hospitalières de la région dans les délais.
D’autres taxistes, ont pris pour cible, leurs collègues qui transportent des membres de leurs familles et leurs proches. Les voitures de ces derniers ont été caillassées. Les taxistes protestataires ne voulaient pas que leurs collègues continuent à travailler tant qu’ils sont en grève.
Il est à noter que certains taxistes parmi les protestataires, ont travaillé sans compteurs et sans plaques. Des clients -et n’ont pas des membres de famille- sont transportés au vu et au su de tout le monde. Ces chauffeurs de taxis, n’ont toutefois pas été arrêtés par les agents de la circulation qui les regardaient faire sans brancher. On ignore les raisons !